NOYON - Dans la nuit du 8 au 9 février, le chantier archéologique de Noyon (Oise) lancé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) dans le cadre de la construction du canal Seine-Nord Europe, a été pillé par des individus à la recherche d’objets métalliques.
Les voleurs ont percé une centaine de trous pour, probablement, repartir avec des monnaies et fibules antiques, cerclages de cuivre et têtes d’obus de la guerre 1914-1918. Les vestiges de constructions antiques en cours de fouilles ont été, en grande partie, détruits de manière irrémédiable, tandis que les niveaux archéologiques sont désormais inexploitables. Le pillage d’un site archéologique, sa destruction, sa dégradation ou sa détérioration sont punis de 7 à 10 ans d’emprisonnement et de 100 000 à 150 000 euros d’amende, a rappelé l’Inrap dans un communiqué.
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Le passé saccagé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°319 du 19 février 2010, avec le titre suivant : Le passé saccagé