PARIS
1965 Né à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), Laurent Lafon commence ses études supérieures par une licence de sciences économiques à l’université Paris-Nanterre. Il intègre ensuite Sciences Po (Paris) en section économique et financière, dont il sort diplômé en 1989. C’est le début d’une carrière professionnelle de consultant, avec une inflexion sur les questions territoriales. Parallèlement, il s’engage en politique en devenant en 1995 conseiller municipal à Vincennes (Val-de-Marne), avant d’être nommé adjoint aux finances par le maire (UDF) de l’époque Patrick Gérard.
2002 Ce dernier, tout juste élu en 2001, renonce à son mandat. C’est Laurent Lafon qui, à 36 ans, est désigné pour lui succéder. Affilié à l’UDF (centre droit), il restera maire de Vincennes pendant quinze ans. Il deviendra, sous la même étiquette, conseiller régional d’Île-de-France en 2004. C’est également en 2002 qu’il devient professeur associé au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), à la chaire « Gestion des collectivités locales et urbanisme ». En 2008, il est agressé par un père de famille qui ne parvient pas à avoir une place en crèche municipale, un souvenir qui le marque.
2012 Il met en place un « projet de ville », qui vise à améliorer l’urbanisme et l’attractivité de Vincennes. Sur le plan culturel, la ville accueille le festival de littérature America depuis 2002, tandis qu’en 2012 est ouvert le premier office du tourisme et que Vincennes se voit attribuer le label « Ville d’art et d’histoire », saluant la richesse patrimoniale d’une ville réputée pour son château, son hôtel de ville et son église Saint-Louis. C’est également en 2012 qu’il participe, avec Jean-Louis Borloo, à la fondation du nouveau groupe de centre droit Union des démocrates et indépendants (UDI).
2017 Laurent Lafon devient sénateur du Val-de-Marne, quittant alors son siège de maire. Au Sénat, membre de l’Union centriste, il participe à l’élaboration de plusieurs propositions de loi, dont un portant sur… la transparence dans l’attribution des places en crèche. Mais il travaille aussi beaucoup sur les questions d’éducation. Il signe une proposition de loi visant à renforcer la liberté des étudiants de passer leurs examens ainsi que celle relative à la gouvernance universitaire. En 2018, c’est à lui que le Premier ministre Édouard Philippe confie une mission sur « la mobilité académique dans l’accès au premier cycle de l’enseignement supérieur en Île-de-France ».
2020 Il succède à Catherine Morin-Desailly à la tête de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, qui a son rôle à jouer dans la préparation des lois et qui enquête sur les sujets d’actualité. La commission avait été ainsi particulièrement active dans la discussion de la loi relative à la liberté de la création, l’architecture et au patrimoine, ou dans celle pour la restauration de Notre-Dame. Le calendrier des prochaines semaines n’est pas moins chargé : loi « Bénin » (lire pages 9 et 39) au sujet de laquelle Catherine Morin-Desailly a lancé en décembre dernier une mission d’information consacrée aux modalités de restitution à des pays tiers ; projet de loi de finances pour 2021 ; loi de programmation de la recherche 2021-2030.
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Laurent Lafon, président de la commission de la Culture, de l’éducation et de la communication du Sénat
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°553 du 16 octobre 2020, avec le titre suivant : Laurent Lafon, sénateur (UDI) du Val-de-Marne : président de la commission de la Culture, de l’éducation et de la communication du Sénat