Pour Giovanna Citi-Hebey, coordinatrice depuis huit ans chez Gallimard auprès de Jean-Loup Champion, un livre démarre lorsqu’elle reçoit le manuscrit définitif et la liste iconographique l’accompagnant. Par exemple, à la fin du mois, la maison sort « un travail de sept années », L’œuvre complet de Balthus. Plus de deux mille reproductions accompagnées d’un essai de Jean Clair. Intermédiaire entre l’auteur, l’iconographe, le documentaliste, le maquettiste et le service juridique, Giovanna Citi-Hebey surveille également le budget de fabrication – déterminant pour le prix de vente – et la sortie du livre en temps voulu. « En fait, au milieu d’un certain nombre d’intervenants aux avis parfois divergeants, je dois garder mon calme » résume cette Italienne, belle-fille de l’avocat collectionneur Pierre Hebey (L’Œil n°499), qui avant sa venue en France, travaillait pour la maison milanaise de ventes aux enchères Finarte. Elle y était évidemment chargée de la conception de livres, les catalogues du XIXe siècle.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Giovanna Citi-Hebey, cheville ouvrière
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°506 du 1 mai 1999, avec le titre suivant : Giovanna Citi-Hebey, cheville ouvrière