Fiac Design : la preuve par dix

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 25 septembre 2008 - 265 mots

Pour la quatrième année consécutive, le design a sa place à la Fiac.

« L’enthousiasme du public est au rendez-vous, lance l’antiquaire parisien Éric Philippe. Les acheteurs de design sont aussi collectionneurs d’art contemporain. » L’intégration est donc parfaitement réussie pour les dix galeries triées sur le volet (9 Françaises 1 Belge) qui exposent du mobilier moderne, d’après-guerre et contemporain, sous le dôme du Grand Palais.
Les incontournables tables et chaises de Jean Prouvé et Charlotte Perriand sont à saisir chez Patrick Seguin, Jousse Entreprise et François Laffanour (galerie Down Town). Ce dernier montre aussi une sculpturale lampe « Saturne » de Serge Mouille, quelques pièces des années 1970 signées George Nakashima et du mobilier récent en acier poli du très coté Ron Arad. Les créations 2008 sont à découvrir à la galerie Kréo, notamment un paravent rouge des frères Bouroullec, à mi-chemin entre le meuble et l’installation, et chez Mouvements Modernes, avec un banc « spaghettis » en aluminium et acier de Pablo Reinoso, édité à 8 exemplaires.
 Le Bruxellois Jacques Dewindt a juxtaposé des meubles et luminaires d’Alvar Aalto, Paavo Tynell, Hans Bellmann et Max Bill avec des objets en argent brut et bois de boulot d’Andrea Branzi et du mobilier aux lignes très épurées du designer contemporain belge Marteen Van Severen. Entre une sélection de pièces de designers danois des années 1950 et 1960 et deux sculptures d’Isamu Nogushi, Éric Philippe expose deux raretés du grand architecte américain Frank Lloyd Wright : une chaise « Peacock » de l’Imperial Hotel à Tokyo détruit en 1968 et une table de bibliothèque de 1938.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°606 du 1 octobre 2008, avec le titre suivant : Fiac Design : la preuve par dix

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