Pour le quatrième centenaire de la naissance de Vélasquez, les Espagnols ne sont pas en panne d’idées originales. Dernière en date, la décision de rechercher sa tombe sur l’ancien emplacement d’une église.
MADRID. À sa mort, en 1660, Diego da Silva y Velázquez a été inhumé en l’église Saint-Jean-Baptiste, dont Joseph Bonaparte a ordonné la destruction en 1809 afin de dégager les abords du Palais de l’Orient. Si le tracé de l’édifice a disparu, la crypte subsiste et, avec elle, les restes du peintre sévillan. La commune a donc décidé d’entreprendre des recherches sous la plaza de Ramales. Des investigations du sous-sol par ultrasons avaient dans un premier temps été envisagées, mais un groupe d’historiens conduit par Manuel Montero dit avoir localisé la crypte d’après les archives, avec une marge d’erreur inférieure à deux mètres. À deux reprises, en 1845 et en 1960, des fouilles avaient été entreprises en vain. Une étude archéologique de la place, préalable au réaménagement de plusieurs quartiers du centre, a toutefois rendu l’espoir de retrouver l’auguste tombe grâce à l’existence de plusieurs tunnels. Mais l’histoire ne dit pas ce que les Madrilènes feront des restes de Vélasquez.
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Diego, réveille-toi !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°81 du 16 avril 1999, avec le titre suivant : Diego, réveille-toi !