Caroline Messensee - L’art sur plusieurs fronts

Après un premier stage au musée Guggenheim de New York, elle se rend à Paris pour un nouveau stage de six mois à la Fondation Cartier. Seize ans plus tard, elle vit toujours à Paris, avec son mari, l’artiste Laurent Ajina.  En 2000, cherchant à établir un pont entre Vienne et la capitale française, cette toute jeune historienne d’art propose au directeur du Musée Maillol d’organiser une exposition des peintres expressionnistes viennois. « J’y suis allée au culot car je n’avais jamais monté d’exposition, mais Olivier Lorquin m’a laissé ma chance et ça a marché », dit-elle. L’événement est un succès. Elle enchaîne ensuite les expositions d’envergure, une exposition de Miró à Vienne, une autre de Dubuffet au Guggenheim Bilbao, ainsi que la première rétrospective de Georges Braque en Autriche.  En 2005, elle rejoint en tant qu’associée Community, une agence de partenariat et de mécénat où elle crée le pôle culture, notamment en charge de l’exposition d’art contemporain que Guerlain organise dans le parcours privé de la Fiac. Et ce n’est pas tout puisque Caroline Messensee est aussi conseillère de la ministre de la Culture en Autriche et administrateur de la Société des amis de la Fondation Dubuffet. Qui a dit qu’il ne fallait pas désobéir à son père ?