Ariane Dandois, antiquaire

Par Armelle Malvoisin · Le Journal des Arts

Le 15 janvier 2008 - 182 mots

Après plus de trente ans de métier, l’antiquaire parisienne Ariane Dandois, femme volontaire au franc-parler, a fermé sa galerie de la place Beauvau au printemps 2007. En marge du classique mobilier français XVIIIe, elle s’était attachée à présenter des meubles et objets d’art européens des XVIIIe et XIXe siècles, un domaine qui n’a pas toujours eu bonne réputation, mais qu’elle a défendu avec conviction. Elle confie la dispersion du stock de sa galerie, soit plus de 800 pièces, à la maison Sotheby’s. La vente a lieu les 25 et 26 octobre 2007 à New York, misant sur une clientèle très largement américaine. Elle est précédée d’une exposition spectaculaire, confiée au décorateur Juan Pablo Molyneux et étendue sur les 1 600 mètres carrés du 10e étage du building new-yorkais de Sotheby’s. Le résultat dépasse toutes les attentes. 32,2 millions de dollars (22,1 millions d’euros) sont récoltés, contre 13 à 20 millions de dollars d’estimation. 97 % des lots sont vendus. C’est un record pour une vacation d’antiquaire. Après « une vie de femme d’affaires très rude » et cette sortie triomphale, la diva des antiquaires a choisi de se consacrer à des activités culturelles et caritatives.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°273 du 18 janvier 2008, avec le titre suivant : Ariane Dandois, antiquaire

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