Inaugurée le 3 octobre dernier, la sculpture de Leandro Erlich installée devant la Gare du Nord ne restera peut-être pas définitivement à cet emplacement, mais elle fait partie des commandes financées par la Ville qui ont vocation à demeurer au-delà de la Nuit blanche.
Si c’est la première fois qu’il le fait avec une œuvre pérenne, l’artiste argentin intervient volontiers dans l’espace public – à Buenos Aires, en septembre, il a subtilisé aux yeux de tous la pointe de l’obélisque. C’est que Leandro Erlich a en commun avec José-Manuel Gonçalvès (directeur artistique du Centquatre et de la Nuit blanche) la croyance en un « art d’intégration », qui crée du lien. Métaphore de la fonte des glaces et du réchauffement climatique, en écho à la COP21 qui se tient à Paris – ce petit immeuble affaissé invite à prendre conscience d’un état de fait tout en nous interrogeant sur la perception que nous avons du réel ; une construction comme une autre. Le titre, Maison fond, prononcé avec une pointe d’accent sud américain – peut aussi s’entendre comme un jeu de mots : « Mes enfants »… quel monde allons-nous vous laisser ? Anne-Cécile Sanchez
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Ah, mes enfants !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°684 du 1 novembre 2015, avec le titre suivant : Ah, mes enfants !