Zahi Hawass n’ira pas en prison

En avril 2011, Zahi Hawass avait été condamné par une cour criminelle égyptienne. Il avait alors été reconnu coupable d’ingérence dans une affaire concernant l’attribution de la gestion de la boutique du musée du Caire. Dès le lendemain du verdict, Zahi Hawass avait annoncé son intention d’interjeter appel de ce jugement. L’exécution des peines qui avaient été prononcées à son encontre - versement de dommages et intérêts, démission de ses fonctions et emprisonnement - avait donc été suspendue. En juin, la décision d’appel a été rendue et Zahi Hawass innocenté.

Sur son site internet, le Docteur Zahi Hawass raconte qu’au début du mois, un représentant du département juridique du ministère égyptien pour les Antiquités aurait présenté à la Cour un nouveau document. Les avocats du plaignant auraient réclamé de pouvoir examiner cette nouvelle pièce versée au procès. Ce qui aurait justifié le report de l’audience au 15 juin.

A l’époque des faits incriminés, Zahi Hawass était le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités égyptiennes. En cette qualité, il avait décidé de lancer un appel d’offres pour la création d’une librairie dans le musée du Caire. Or, il existait déjà une telle boutique et son responsable avait craint d’en perdre l’exploitation. Ce dernier avait donc demandé que soit ordonnée la fin de la procédure d’appel d’offres. Ce que fit le tribunal correctionnel en première instance. Mais, suite au refus de Zahi Hawass de se soumettre à cette décision, le plaignant avait alors réitéré ses poursuites jusqu’à ce que la justice égyptienne condamne Zahi Hawass.