Vincent Maugier remporte le Prix MAIF 2012 pour la sculpture

Si Vincent Maugier - le Lauréat du prix MAIF 2012 pour la sculpture - apparente sa sculpture à un « fragment de paysage », il la désigne également comme suit : « un prolongement de l’espace concrétisant à la fois des images mentales et un objet support pour la réflexion ». Plus précisément encore : le volume, de par sa forme, s’emploierait à évoquer tout aussi bien « l’univers des minéraux » qu’un « univers organique ».

Une sculpture qu’il lui a fallu réaliser en deux mois - tout comme ses concurrents - jusqu’à la remise des projets au jury en juin 2012. A la suite de quoi, six projets ont été retenus : ceux de Sandra Aubry et Sébastien Bourg, Maxime Chanson, Dimitri Mallet, Nicolas Nomein et enfin celui de Simon Rulquin.

La maquette de Vincent Maugier sera coulée en bronze en deux exemplaires, l’une revenant à l’artiste, l’autre étant destinée à la MAIF qui l’exposera dans ses locaux.

Si la Mutuelle vise à « accompagner les artistes dans la reconnaissance de leur talent », les aidant à s’exprimer pour la première fois par le biais d’une sculpture en bronze, Vincent Maugier - diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris (2000), suivie de celle de Nantes (2005) – est loin d’en être à sa première « reconnaissance ». En plus de la galerie Bertrand Grimont qui le représente, il dispose également d’une tribune au centre d’art contemporain de Versailles où il y expose Super Asymmetry.

Entre autres membres du jury de cette 5e édition, si l’on pouvait compter sur le président de la MAIF Roger Belot et son administratrice Marie-Anne Ben Maiz, le composaient également la directrice du Frac Lorraine, Béatrice Josse , l’artiste-plasticienne, Françoise Pétrovitch(Lauréate du prix MAIF 2010), le critique d’art et directeur du Salon de Montrouge, Stéphane Corréard, l’historienne d’art, Bénédicte Ramade (collaboratrice à L’oeil), ainsi que le rédacteur en chef du Journal des Arts, Jean-Christophe Castelain.

L’an dernier, la 4e édition avait récompensé Antoine Dorotte avec Tops Roots. Un palmier inversé aux allures pop à la fois loufoque, absurde et suggestif, fruit d’une réflexion plus large sur le monde végétal.