Présentée en 2003 à la Neue Galerie de New York et visible en novembre prochain au Kunsthistorisches Museum de Vienne, l’exposition « Viennese Silver », organisée également par Christian Witt-Döring, est un hommage à la tradition viennoise de la modernité. Fondée sur le seul domaine de l’argenterie, elle reprend le principe de l’exposition « Moderne Vergangenheit » de 1981 – confrontation d’œuvres de la Wiener Werkstätte et d’objets Biedermeier. Ainsi se dégage une tradition viennoise où modernité et postmodernité se répondent dans des cycles courts qui bousculent la notion d’historicisme. En présentant en exergue, le tombeau parallélépipédique de Joseph II devant la montagne baroque de celui de Marie-Thérèse et de François de Lorraine, le catalogue invite à chercher dans le néoclassicisme des Lumières, la nouvelle norme éthique et esthétique qui sera celle du XXe siècle. Apparition d’une luxueuse simplicité, codifiée alors par Kant, et qui n’empêche en rien l’inventivité. Le catalogue (en langue allemande ou anglaise) où chaque double page joue sur la surprise de la confrontation est à lui seul
un monument d’intelligence et d’humour.
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" Viennese Silver " à la Neue Galerie de New York
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°557 du 1 avril 2004, avec le titre suivant : " Viennese Silver " à la Neue Galerie de New York