La Seine est plus qu’un simple sujet pour les artistes peintres, elle est un motif qui parcourt leurs œuvres dès le milieu du XIXe siècle.
Avec l’industrialisation et l’arrivée du chemin de fer, la société de loisirs émerge, modifiant le paysage fluvial. La petite ville de Vernon, à mi-chemin entre Paris et Rouen, est le témoin privilégié de ces évolutions. La première partie de l’exposition « Seine de loisirs », qui se tient au Musée municipal, est consacrée aux artistes paysagistes dont le travail est profondément influencé par la photographie. Si Gustave Maincent, Léon-Jules Lemaître et Edelin de la Praudière sont peu connus aujourd’hui, leurs ateliers en plein air, qui ont précédé celui de Monet, nous livrent un précieux témoignage sur les activités des bords de Seine à leur époque. Vient ensuite le thème de la baignade, dont le développement est dû tant à son aspect récréatif qu’hygiénique. Puis, suit le canotage, à la fois un sport et un loisir, pratiqué aussi bien par les hommes que par les femmes, comme l’illustre la figure emblématique de la canotière. Enfin, les goguettes et guinguettes, dont le nom vient du mauvais vin que l’on y servait, le « guinguet », achèvent ce tour d’horizon. Quatre thématiques donc, déroulées de manière un peu scolaire mais qui donnent envie de poursuivre le voyage dans les méandres de la Seine jusqu’à Mantes-la-Jolie, où se tient une seconde exposition, consacrée à la Seine laborieuse cette fois-ci.
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Une modernité au long cours
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°702 du 1 juin 2017, avec le titre suivant : Une modernité au long cours