PEKIN (CHINE) [17.06.15] - Les autorités chinoises ont autorisé l’artiste Ai Weiwei à inaugurer sa première exposition individuelle dans l’espace 788, un quartier de Pékin dédié à l’art contemporain. L’accrochage ne comporte aucune œuvre susceptible de heurter le gouvernement chinois.
L’artiste dissident chinois, Ai Weiwei, qui lutte depuis des années pour mettre en lumière la répression politique de son pays, a été autorisé à présenter sa première exposition individuelle à Pékin, dans l’espace 788, un quartier dédié à l’Art contemporain.
Le Global Times, un journal officiel chinois, dans son édition du 11 juin, suggérait de « tourner la page » de la controverse avec le dissident Ai Weiwei. Le journal souligne « que l’eau avait coulé sous les ponts depuis son arrestation en 2011 ».
Le journal a ajouté que l’artiste « pouvait se considérer chanceux parmi les autres dissidents chinois ». L’artiste reste toutefois privé de passeport et ne peut quitter Pékin.
L’autorisation de l’exposition est-elle un signe d’apaisement ? Ai Weiwei semble avoir mis de l’eau dans son vin pour cette exposition. Cette dernière ne comporte aucune œuvre critique envers le Parti communiste chinois. Intitulée « Ai Weiwei », elle propose au visiteur une réflexion sur l’objet artistique à travers le temps. Il y reprend certains de ses thèmes de prédilection, les céramiques brisées ou le détournement de symboles traditionnels chinois comme la lanterne ou le dragon.
Il avait provoqué les foudres de la République Populaire avec sa série de photographies appelées « Fuck », une série de « doigts d’honneur » devant plusieurs symboles politiques du monde dont la place Tian’anmen.
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Une exposition de Ai Weiwei qui ne gène pas les autorités chinoises
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