Pour la deuxième fois de son histoire, le pavillon français est l’objet d’une totale transformation en un studio d’écoute et d’enregistrement.
Jadis Fabrice Hybert, aujourd’hui Xavier Veilhan. Mais si l’un l’avait joué sur le mode radio en live, l’autre en fait une salle de répétition intime, dont l’architecture post-cubiste révèle l’auteur. Tout y est au service de la musique, jusqu’à avoir créé un concept spécifique pour l’occasion : Studio Venezia. L’idée est la création d’un « environnement total : une installation immersive », comme le dit l’artiste, à la façon du Merzbau de Schwitters, dans laquelle des musiciens les plus différents qui soient sont invités à jouer leurs créations en présence des spectateurs durant toute la durée de la Biennale. Le résultat est plutôt réussi et l’expérience que l’on peut en faire est « bienvei(lh)ante ». Elle repose tout d’abord sur la qualité plastique de la transformation du lieu, puis sur la sorte d’îlot que celui-ci constitue au beau milieu du foisonnement de la biennale et enfin sur les modalités de son fonctionnement. Non seulement la programmation musicale offre un panel extrêmement riche et divers d’une centaine d’intervenants, du plus classique au plus contemporain, mais leurs créations, qui sont enregistrées, demeurent leur propriété. Le seul petit bémol est le temps, parfois un peu long, que peut être amené à attendre le visiteur avant que ne s’installent les musiciens. Où Studio Venezia est prospectif, c’est qu’il est d’ores et déjà envisagé en mutation à Buenos Aires et à Lisbonne.
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Un « studio » « bienvei(lh)an ! »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°702 du 1 juin 2017, avec le titre suivant : Un « studio » « bienvei(lh)an ! »