LONDRES (ROYAUME-UNI) [11.01.10] – José Luis Rodriguez, un photographe espagnol lauréat en 2009 du titre « Wildlife photographer of the year » par le musée d’histoire naturelle de Londres, doit faire face à des accusations sur le sujet de son cliché primé : le loup sauvage pris en photo serait un loup apprivoisé et entraîné à prendre la pose.
Un loup sauvage de la Péninsule ibérique photographié de nuit en train de sauter une barrière dans la campagne espagnole. Le cliché, saisissant, est l’œuvre du photographe José Luis Rodriguez.
Intitulée « Storybook Wolf », l’œuvre a été primée et son auteur nommé « Photographe de la vie sauvage de l’année » (Wildlife photographer of the year) lors d’une compétition soutenue par la BBC et le musée d’histoire naturelle de Londres.
Mais José Luis Rodriguez doit faire face à des accusations graves pour le maintien de son prix : le loup en question ne serait pas un animal sauvage, patiemment attendu des jours durant, mais un animal apprivoisé d’un parc zoologique situé près de Madrid.
Des photographes rivaux auraient envoyé des preuves au jury du prix. Un expert du loup, cité dans le magazine finlandais Suomen Luonto qui a révélé l’information, évoque également un fait curieux : « Pourquoi le loup saute-t-il au dessus de la barrière ? C’est se comporter comme un animal entraîné. Ce n’est définitivement pas une manière naturelle dans ce genre de situation : l’animal pourrait simplement se faufiler entre les barreaux ».
Les règles du prix sont claires : « les jurés donneront la préférence à des images prises dans des conditions sauvages et naturelles. Les photographies d’animaux contraints de quelque manière que ce soit, d’animaux modèles ou de tout autre animal exploité pour le profit, ne seront pas prises en compte » .
Contacté par le Daily Mail, José Luis Rodriguez dément toutes ces accusations, s’estimant victime de la jalousie de photographes rivaux.
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Un photographe primé pour le cliché d’un loup sauvage soupçonné d’avoir utilisé un animal apprivoisé
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