NEW YORK (USA) [18.06.08] - Un ancien officier de l’armée américaine, Christopher Brownfield, attaché aux Forces de la coalition à Bagdad organise à New York une exposition présentant des œuvres d’artistes irakiens, côtoyés dans la Zone Verte.
C’est à New York, dans une galerie de SoHo que cet officier des troupes de la coalition présente les œuvres d’artistes irakiens. Pendant les quatre années passées à Bagdad, Christopher Brownfield a rencontré de nombreux artistes au sein de la zone internationale, dans un café, où ils exécutaient des portraits. Diplômé de littérature et passionné d’art, Christopher Brownfield a acquis progressivement la confiance de ces artistes qui lui présentèrent des œuvres contemporaines témoignant de la situation actuelle du pays.
L’exposition de Manhattan résulte de cet échange entre les artistes de Bagdad et un officier de la coalition. Il y avait des risques des deux côtés. L’officier n’était pas autorisé à envoyer par la poste militaire les œuvres de ces artistes, qui eux, risquaient d’être accusés de collaborer avec l’armée américaine. Néanmoins, avec le consentement tacite de son supérieur, un général britannique, Christopher Brownfield a fait parvenir à sa famille de nombreuses œuvres dans le but de les vendre pour le compte des artistes.
A son retour aux Etats-Unis après avoir quitté l’armée, l’officier a contacté un galeriste new-yorkais, Oded Halahmy, d’origine irakienne dont la fondation soutient la création au Moyen-Orient. L’exposition « l’art contemporain irakien » souhaite aider au dialogue entre les communautés irakiennes, chi’ites, sunnites et kurdes tout en montrant aux visiteurs américains que l’Irak ne saurait se réduire à ses puits de pétrole. (source : AFP)
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Un officier de l’armée américaine expose « l’art contemporain irakien »
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