Thresholder de Navid Nuur, dégradée par le public et restaurée au Centre Pompidou

Thresholder, œuvre de l'artiste néerlandais d’origine iranienne né en 1976 Navid Nuur, a subi diverses dégradations tout au long du mois de mai 2013, au sein de l’exposition « L’image dans la sculpture » au Centre Pompidou.

Elle a été restaurée le 27 et 28 mai, en partie devant le public, par l’assistant de l’artiste et les équipes de la régie du Centre Pompidou qui ont remplacé les briques altérées.

L’oeuvre, composée de huit piliers en briques de mousse florale modelés par les traces de doigts de l’artiste, s’est vu recouvrir de diverses gravures. Celles-ci forment des inscriptions (noms propres) et des dessins divers (visages, cœurs) témoignant d’une inclinaison particulière pour l’appareil génital.

L’installation est placée à proximité de Distant Relations Between Lovers Could Fail by the Lack of your True Focus, œuvre de Nuur composée de cibles fabriquées par ses soins sur lesquelles le public est invité à tirer. Il est indiqué par la signalétique qu’il s’agit de la seule œuvre participative de la salle.

Depuis le début de sa présentation, le 2 mai, l’œuvre, mise à distance du public par un léger marquage au sol, s’est peu à peu recouverte de dégradations.

Ses gardiens, naviguant en alternance entre deux espaces d’exposition, l’espace 315 et la Galerie Sud, actuellement consacrée à l’œuvre de Mike Kelley, ne se trouvaient pas toujours présents dans la salle.