Sous la pression de Twitter, le Musée d’Orsay supprime de son site une clause discriminatoire

Comme dans le théâtre classique, tout s’est passé en quelques heures. Rappelant l’accueil qui avait été réservé à une classe d’un lycée de Stains en décembre 2016, l'internaute Winckler s’indignait sur Twitter de leurs conditions d’admission au musée dans le cadre de visites-conférences. « Pourquoi 20 élèves en ZEP autorisés à la fois, plutôt que les 30 pour les autres établissements ? », écrivait-il le 7 avril en fin de journée sur son compte Twitter.

La polémique prend alors de l’ampleur sur le réseau social. Quelques heures plus tard, la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, publie elle-même un tweet indiquant qu’elle a demandé au musée d’Orsay « de s’assurer de l’accueil de tous les élèves de tous les établissements scolaires dans les mêmes conditions. »

Moins d’une heure après, le musée d’Orsay exprimait ses regrets annonçant que la « mention erronée » était supprimée de son site et que les visites scolaires ne subissaient aucune restriction de nombre.

L’épilogue était signée à 21h56 par la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui se félicitait, dans une formule cependant ambiguë du retrait de cette clause « discriminatoire et inacceptable. »