LONDRES (ROYAUME-UNI) [27.07.11] – Il y a quelques semaines, le Louvre déclarait que La Joconde ne pouvait être prêtée en raison de sa fragilité. Désormais, c’est La Dame à l’Hermine de Léonard de Vinci qui pourrait ne pas être prêtée à la National Gallery, pour cause d’insécurité.
Le 16 juillet 2011, un homme vandalisait deux tableaux de Nicolas Poussin à la National Gallery de Londres. Les œuvres qui avaient alors été recouvertes de peinture rouge ont été nettoyées et raccrochées. Mais depuis le propriétaire de La Dame à l’Hermine, qui était censé prêter son œuvre pour l’exposition sur Léonard de Vinci en novembre prochain, hésite. Son tableau sera-t-il en sécurité dans ce musée ?
Selon Olga Jaros, Présidente de la fondation polonaise Czartoryski qui abrite le tableau concerné, une décision doit être prise ; aucun contrat n’ayant encore été signé avec la National Gallery. D’après elle, les négociations sont toujours en cours. Contrairement aux dires du musée, qui minimise la polémique.
En novembre 2010, lorsque le prêt avait été annoncé, certains historiens d’art polonais s’étaient indignés de ce que l’œuvre puisse voyager. Bien qu’elle soit assurée, il s’agit d’une œuvre extrêmement fragile et précieuse. Par ailleurs, le musée soumis à des restrictions budgétaires a réduit ses effectifs. Si bien que certains gardiens ont désormais deux salles à surveiller, rappelle The Independent.
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A la National Gallery, les actes de vandalisme remettent en cause le prêt d’une œuvre de Léonard de Vinci
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Abonnez-vous dès 1 €Léonard de Vinci, La Dame à l'Hermine (1488-1490), huile sur panneau de bois - Source The Yorck Project Wikimedia