WINGEN-SUR-MODER (BAS-RHIN) [01.07.11] – Après le Japon, la France consacre aussi un musée au joaillier-verrier René Lalique. C’est en Alsace, à Wingen-sur-Moder, que l’œuvre de Lalique y est désormais exposée. Ce musée a été inauguré le 1er juillet 2011, la veille de son ouverture au public.
L’œuvre de René Lalique est exposée en France et dans le monde, que ce soit au musée d’Orsay ou au musée des Arts décoratifs à Paris, au Victoria and Albert Museum de Londres, au Metropolitan Museum of Art de New York ou encore à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne. Au Japon, il existe même un Musée Lalique à Hakoné. Pourtant, aucun espace propre n’avait encore été dédié en France à cet artiste français. Jusqu’à ce que le musée Lalique de Wingen-sur-Moder soit créé.
Situé dans les Vosges alsaciennes, sur un ancien site verrier, ce musée a été inauguré le 1er juillet 2011, avant d’ouvrir ses portes au public dès le lendemain. Ses 900 m² abritent près de 650 pièces, bijoux, flacons, vases et luminaires, disposés dans des vitrines éclairées selon une scénographie moderne. Des explications illustrées sur le processus de fabrication développé par Lalique sont également présentées sur des écrans notamment. Dans les salles, le revêtement ardoise et la lumière tamisée valorisent l’élégance des créations et la sobriété de la muséographie. A l’extérieur, la structure de granit, les murs de verre et la toiture en végétaux du musée s’intègrent au paysage. Ce bâtiment contemporain est l’œuvre d’un autre artiste français, l’architecte Jean-Michel Wilmotte.
Les œuvres exposées proviennent principalement de la collection parisienne de la société Lalique ainsi que de la collection personnelle du PDG de cette société, Silvio Denz. Pour sa gestion, le musée, qui a reçu l’appellation Musée de France, bénéficie du soutien de la société Lalique et de l’Etat. Quant à sa fréquentation, le musée espère accueillir 50 000 visiteurs par an.
Les travaux du musée avaient débuté en janvier 2009, mais avaient pris du retard en raison de l’apparition inopinée d’un papillon protégé, le « cuivré des marais ». Un comble pour un artiste qui explora toute son œuvre durant les possibilités décoratives de la flore et de la faune.
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Inauguration du musée français René Lalique
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