ROME (ITALIE) [11.05.10] – Un morceau de mortier de chaux de la structure d’origine du Colisée, s’est détaché d’une parcelle des déambulatoires du premier étage. Le monument sécurisé reste ouvert au public.
Après la Domus Aurea – Maison dorée – de Néron, c’est au tour du Colisée, l’un des plus célèbres monuments de la Rome antique et une des attractions touristiques majeures de la ville, d’être victime d’un effondrement. Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 mai 2010, trois éléments de mortier de la structure originale du Colisée au niveau de la galerie du premier étage de l’édifice se sont effondrés, a annoncé l’agence Ansa.it.
Les causes de l’effondrement seraient dues selon Giuseppe Proietti et Roberto Cecchi, responsables de l’autorité en charge de l’archéologie, aux variations de température et d’humidité suite aux averses tombées à Rome les jours précédents, a précisé l’AFP. Le monument étant fermé au moment de l’accident, aucune victime n’est à déplorer. Amortis par les filets de sécurité, les morceaux d’enduit n’ont pas causé de dommages. La zone de l’accident a été clôturée et le monument a pu ouvrir normalement ses portes aux visiteurs.
La Confédération des archéologues italiens a exprimé sa vive inquiétude devant l’incident qui apparemment n’est pas un cas isolé, le monument étant en état de quasi-ruine. L’organisation réitère donc son appel pour une action urgente et demande au ministre de la Culture, Sandro Bondi, de mener une enquête pour vérifier l’état de sécurité des monuments archéologiques romains et pour apporter plus de clarté sur les systèmes de gestion des fonds des structures compétentes en matière de protection du patrimoine archéologique.
L’incident intervient alors que le gouvernement vient de lancer un important programme de restauration du Colisée – 23 millions d’euros – en vue de la commémoration en 2011 du 150e anniversaire de l’Unité italienne. La municipalité est encore à la recherche de sponsors pour compléter le financement du projet. Le principal mécène est le président de Tod’s, Diego della Valle. Lors de son voyage au Japon, Gianni Alemanno, le maire de Rome aurait également obtenu le soutien d’industriels nippons.
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Une partie de l’enduit d’origine du Colisée s’effondre
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