PEKIN (CHINE) [20.01.09] – Des avocats chinois entament une action en justice contre Christie’s afin d’empêcher la vente lors de la dispersion de la collection Saint Laurent, Bergé, de deux pièces d’architecture volées au XIXe siècle.
Après avoir menacé la maison de vente Christie’s, le gouvernement chinois passe à l’action. Les avocats ont décidé de saisir la justice, pour récupérer deux têtes d’animaux destinées aux enchères lors de la vente de la collection Yves Saint Laurent, rapporte l’AFP.
Les deux têtes d’animaux faisaient autrefois partie de la fontaine du Palais d’Eté de Pékin, érigée sous le règne de l’empereur Qianlong au XVIIIe siècle. Celles-ci furent pillées en 1860 lors du sac du palais, par les soldats français et britanniques. Le gouvernement chinois réclame que Christie’s stoppe la vente et qu’elle ordonne au propriétaire de leur rendre les pièces. « L’action va être introduite devant un tribunal français, conformément au droit international » a expliqué Liu Yang, l’un des 67 juristes chinois chargés de l’affaire.
Cinq têtes ont déjà été achetées à des maisons de vente par des entrepreneurs privés chinois ou chinois d’outre-mer, en vue de les exposer dans un musée de Pékin. Cinq autres n’ont pas encore été retrouvées.
Les deux têtes de la collection Pierre Bergé et Yves Saint Laurent sont estimées à 28,6 millions de dollars.
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Vente Saint Laurent, Bergé : la Chine attaque Christie’s en justice
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