Paris / France
L’universitaire français dix-neuvièmiste, ancien directeur du centre André Chastel et professeur émérite de l’université Paris-Sorbonne est décédé le 5 janvier.
Né en 1938, agrégé de Lettres après des études à l’Ecole normale supérieure, on lui doit la mise en œuvre des premières campagnes de protection et classement du patrimoine XIXe et XXe au cabinet de Alain Peyrefitte et de Michel Guy.
Professeur d’histoire de l’art à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts et à l’université Paris-Sorbonne, Bruno Foucart a largement contribué à travers ses commissariats d’expositions et publications à la redécouverte de la peinture et de l’architecture du XIXe siècle.
Lui remettant en 2012 les insignes d’officier de l’ordre de la Légion d’honneur, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, avait salué son action patrimoniale, soulignant combien ses études ont permis de révéler « au grand public l’intérêt des hôtels de ville, des palais de justice et des églises d’un siècle jusque-là décrié par les historiens de l’art. »
Auteur de nombreux ouvrages et publications, notamment sur le renouveau de la peinture religieuse en France (1987), il a été commissaire d’importantes expositions, dont celle consacrée à Viollet-le-Duc aux Galeries nationales du Grand Palais (1979), « Tradition et innovation dans l’art français par les peintres de salon » (1989), « L’art sacré au XXe siècle en France » (1993).
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Disparition de l’historien de l’art Bruno Foucart
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