La 10e édition du Sm’art

En dix années d’existence, le Sm’art a su consolider son positionnement. Pour l’édition 2015, 190 artistes et 15 galeries, venues d’Aix-en-Provence, Marseille, Paris, Vichy, Saint-Etienne ainsi que d’Osaka, Karlsruhe et Bruxelles, investissent le Parc Jourdan du 7 au 11 mai. Le salon est soutenu par la ville d’Aix-en-Provence et la Communauté du Pays d’Aix (CPA) depuis ses débuts, et avait été labellisé par le Comité de Pilotage de Marseille-Provence 2013.

Le Sm’art a pour vocation de « créer une des plus grandes plateformes d’art en France avec la plus belle collection d’artistes contemporains sur le thème de l’innovation et de la diversité artistique ». Ce salon, antithèse des grandes foires parisiennes, semble avoir trouvé son public, les visiteurs s’y pressent en nombre toujours plus important. En 2014 le Sm’art connait son record de fréquentation avec 21 199 personnes, contre 19 600 personnes en 2013, ainsi que son record de ventes (1 847, contre 1 059 en 2013). Le bilan était très positif et les organisateurs espèrent qu’il en sera de même pour cette dixième année.

Pour son anniversaire, le Sm’art rend hommage à deux artistes prolifiques : MAX B – XB MA, artiste méconnu du grand public appartenant à la Nouvelle Figuration, et à Jean-Paul Van Linth, céramiste, verrier et peintre. Un programme riche en événements a été mis en place par la commissaire générale Christiane Michel, avec l’installation « Create the link » de Yo Bastoni qui va s’emparer des marches du Parc Jourdan, une performance du street artist Jimmy C. vendredi 8 mai à 20h, une exposition la galerie Les Tournesols Yann Berthéas qui réunit les grands noms du street art français (Speedy Graphito, C215, M. Chat, Psyckoze 156). Le Sm’art met en scène également une exposition d’une quinzaine de sculptures monumentales sous une tente nomade avec une scénographie originale.

Le salon a obtenu le partenariat de plusieurs institutions : La Maison des Artistes, ICART-Ecole des métiers de la culture et de l’art, l’Ecole supérieure des Beaux-arts d’Aix-en-Provence, la Fondation Vasarely, et la Fondation « Le Camp des Milles ». Cette dernière, gestionnaire du seul grand camp français d'internement et de déportation encore intact et accessible au public, s’associe étroitement à l’événement pour y proposer un espace dédié à la résistance par l’art et la création.