PARIS-MAASTRICHT (PAYS-BAS) [13.03.14] - Alors que le rapport annuel d’Art Economics commandé par TEFAF annonce une augmentation du marché mondial de l’art de 7,5 % en 2013, dont 13 % pour la France, le Conseil des ventes volontaires indique une progression plus faible de 3 % pour les seules ventes aux enchères en France.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Alors que le marché mondial de l’art (ventes aux enchères et ventes en galeries et antiquaires) avait baissé de près de 5 % en 2012, selon Art Economics, il a repris des couleurs en 2013 avec une hausse de 7,5 %. Avec un chiffre d’affaires total de 47,7 milliards d’euros il flirte avec le record de 2007 (48 milliards d’euros) qui précédait la crise financière mondiale.
Après avoir perdu en 2011 puis regagné en 2012 la première place, les Etats-Unis conservent leur suprématie avec 38 % de part de marché devant la Chine avec 24 %. La différence de résultat avec la société Artprice qui met la Chine en tête s’explique par le fait qu’Artprice ne comptabilise que les ventes aux enchères de « Fine art » (peintures, sculptures, dessins ..) soit environ 20 % du marché total. Même s’il enregistre une baisse de son activité de 2 %, le Royaume-Uni conserve sa troisième place (20 %) sur le marché, loin devant la France (6%) qui pour une fois fait mieux que son voisin d’outre–manche. Selon Art Economics, le marché total français a progressé de 13 % en 2013 pour s’établir à 2,8 milliards d’euros.
Cependant, selon le Conseil des ventes volontaires qui a accéléré la publication de ses données, les ventes aux enchères en France d’objets d’art, de joaillerie et de vin n’ont augmenté que de 3,3 % faisant suite à une baisse de 1,8 % en 2012. Son classement des opérateurs selon leur chiffre d’affaires hors frais de ventes, confirme le classement établi dans le Journal des Arts (qui intègre les frais de ventes). Sotheby’s prend la première place devant Christie’s et Artcurial. Alors que le trio de tête affiche un produit des ventes entre 137 et 157 millions d’euros, ses poursuivants, que l’on a du mal à qualifier ainsi, réalisent des chiffres d’affaires entre 33 millions d’euros pour le 4ième Tajan et 16 millions d’euros pour le 10ième (Ader).
Le CVV met par ailleurs bien évidence le lent déclin de l’Hôtel Drouot où avaient lieu en 2005 près de 59 % des ventes parisiennes, alors qu’en 2013 ce taux est passé à 37,5 %. Pour Drouot, les années se suivent … et se ressemblent.
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Art Economics et le CVV confirment la bonne santé du marché de l’art en 2013
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Abonnez-vous dès 1 €Siège de Sotheby's à New York - Photo Jim.henderson - 2009