Lucas Ratton continue à se faire un prénom

Par Marie Potard · lejournaldesarts.fr

Le 6 décembre 2013 - 382 mots

PARIS [06.12.13] - Lucas Ratton, spécialisé dans les arts premiers, gravit les étapes une à une avec succès. Hier aux Puces, aujourd’hui dans une petite galerie, au 29 de la rue de Seine à Paris, et demain dans un nouvel espace, beaucoup plus vaste, au 33 de cette même rue.

Lucas Ratton profite de la création du nouvel évènement sur la scène parisienne en matière d’arts premiers, Paris tribal (3 au 6 avril 2014), pour inaugurer sa nouvelle galerie. « Le vernissage de ma nouvelle galerie aura lieu en même temps que celui de Paris Tribal », annonce-t-il.

Ce jeune marchand, fils de Philippe Ratton, avait pour grand-père Maurice Ratton, et pour grand-oncle Charles Ratton, galeristes d’Arts Premiers. Mais il a su se faire un prénom dans la profession : « Je me suis toujours battu pour ne pas être le fils de mon père et pour me différencier de lui », clame-t-il.

Etape par étape, il gravit les échelons. En 2007, il débute aux Puces, marché Venaison, « l’école des marchands ! », selon lui. Puis, en 2012, il ouvre sa première galerie au 29 rue de Seine, un petit espace dans lequel il se fait remarquer : « grâce à mon carnet d’adresse familial, j’ai pu acquérir des objets issus de collections non visibles, des objets "cachés", que le marché n’avait jamais vus ».

Mais un déclic s’est produit lors de la dernière édition de la Tefaf de Maastricht, lors de laquelle il présentait des pièces dans la section Showcase. « Cette foire a changé ma vision des choses, j’ai rencontré de nouveaux collectionneurs et j’ai compris qu’il fallait aller vers le haut de gamme ». Grâce à cette participation, le marchand a rencontré de nouveaux clients et de fil en aiguille, il lui a fallu une nouvelle galerie ! C’est chose faite, puisque le jeune homme vient d’acquérir l’ancienne galerie de l’Arc en Seine, dédiée aux arts décoratifs du XXe siècle, située au 33 rue de Seine, à deux pas de son actuelle galerie (29 rue de Seine, qui va être reprise par un marchand de tableaux modernes). D’importants travaux seront réalisés avant le début du mois d’avril afin d’en faire un bel espace, lumineux, pour que tout soit prêt pour l’inauguration de Paris Tribal, le 3 avril prochain.

Légende photo

Sculpture dogon Attribuée au Maître des yeux obliques (XVIIe-XVIIIe siècle) - Bois - H. 59 cm - Mali - Anciennes collections de Charles Ratton, Hubert Goldet - conservé au Musée du quai Branly - Paris - Photo Marie-Lan Nguyen - 2006

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