Un budget d’1,2 million de dollars a été voté à l’Unesco pour la sauvegarde deux sites patrimoniaux en Turquie

L’investissement de l’UNESCO vise à l’aménagement et la sauvegarde du parc national de Göreme et les églises rupestres de la région de Cappadoce inscrites sur la liste de l’Unesco depuis 1985. L’ambassadeur du Japon, Isao Kiso, était également présent pour la signature de ce projet de sauvegarde dans lequel le Japon s’est impliqué aux côtés de la Turquie.

Ce financement intervient après trois ans de recherches effectuées par des experts locaux dans la région turque de Cappadoce. Depuis 2010 une mission d’expertise visait à définir les plans de sauvegarde nécessaires dans cette région située dans l’est de la Turquie.

La région est un lieu patrimonial sensible, riche d’histoire où le paysage façonné par l’érosion et l’activité volcanique offre depuis des siècles aux populations une roche tendre dans laquelle ont été creusées de nombreuses habitations troglodytes.

Les communautés monastiques byzantines y ont installé des couvents et des églises dont les décors rupestres représentent aujourd’hui un trésor patrimonial inestimable. 3 000 chapelles ont ainsi été découvertes, faisant de la Cappadoce un site riche d’enseignement dans l’analyse de l’évolution picturale de l’Eglise d’Orient.

Tous ces sites nécessitent aujourd’hui d’être pris en charge et sauvegardés avec vigilance. La dernière mission d’expertise a désigné 22 églises décorées de peintures rupestres réclamant des mesures de sauvegarde immédiates. Afin de mieux cibler les nouveaux objectifs de conservation et de gestion des sites patrimoniaux les plus importants de la région, l’église d’Uzumlu dans la Vallée Rouge servira de projet pilote.