LONDRES (ROYAUME-UNI) [21.05.13] – La Tate Britain a réorganisé ses collections permanentes, proposant au visiteur une plongée chronologique dans la création britannique du XVIe au XXIe siècle.
Pour la première fois depuis une dizaine d’années, la Tate Britain a repensé l’accrochage de ses collections permanentes. Imaginé par la directrice Penelope Curtis, qui y travaille depuis son arrivée fin 2009, ce parcours chronologique de 1545 à nos jours s’intitule la « BP Walk Through British Art » (sponsorisé par British Petroleum).
Le circuit, qui s’effectue dans le sens inverse des aiguilles d’une montre à travers l’enchaînement des salles de la Tate Britain, s’organise, non pas par thématique ou par mouvement, mais année après année, des dates sur les seuils des portes permettant au visiteur de se repérer temporellement.
Des espaces sont toutefois entièrement dédiés au sculpteur Henry Moore et à l’artiste et poète romantique William Blake.
Cette nouvelle présentation, plutôt appréciée des critiques outre Manche, trouve également ses détracteurs. Tandis que certains reprochent un manque de textes explicatifs, l'accrochage est décrié par Laura Cumming du Guardian, qui le juge « encombré » ou « mal assorti ». Cette dernière trouve difficile, pour le « regardeur », d’apprécier les œuvres individuellement.
Les 500 œuvres présentées, aux formes et styles divers, s’offrent avant tout au visiteur comme un moyen de se former l’œil et d’effectuer ses propres rapprochements, au sein d’un panorama de la création artistique nationale britannique.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Nouvel accrochage des collections permanentes de la Tate Britain
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Une des salles de la Tate Britain - © Photo Matt Brown - 2005 - Licence CC BY 2.0