Schiele, ce géant

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 22 novembre 2017 - 175 mots

Œuvre Complet -  Faut-il encore présenter la recette ? Un ouvrage au format XXL (29 x 39,5 cm et 608 pages pour plusieurs kilos) glissé dans un coffret valise, affichant une promesse simple mais forte : « L’Œuvre complet ».

À la veille des célébrations du centenaire de la disparition du peintre en 2018, Taschen réunit les dernières années de création d’Egon Schiele, les plus importantes, dans une monographie complète dirigée par Tobias G. Natter, spécialiste de l’art viennois du début du XXe siècle et ancien conservateur en chef du Belvédère à Vienne. Après plusieurs essais sur la « spiritualité et la sexualité » de Schiele, la place du « moi » psychanalytique et de l’écriture et du langage dans son œuvre – il faut ici saluer les nombreuses reproductions de ses poèmes et de sa correspondance –, le livre publie le catalogue commenté des deux cent vingt et un peintures connues réalisées entre 1909 et 1918, y compris celles détenues en mains privées. Certes imposante et chère, cette monographie remplacera aisément d’autres livres sur Schiele dans les bibliothèques des amateurs d'art.

Collectif,
Egon Schiele, L’Œuvre complet, 1909-1918,
608 p., 150 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°707 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Schiele, ce géant

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