LONDRES (ROYAUME-UNI) [26.04.10] – Artistes, marchands, collectionneurs bloqués, retour d’œuvres d’art prêtées et livraisons retardées : le monde de l’art subi également les conséquences du nuage de cendres dû à l’éruption du volcan islandais.
Les touristes et autres voyageurs ne sont pas les seules victimes des perturbations aériennes provoquées par le nuage de cendres engendré par l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll le 14 avril 2010. Elles ont également eu un impact sur le transport d’œuvres d’art perturbant ainsi l’activité du monde de l’art, selon The Art Newspaper.
Ainsi, l’exposition Van Gogh à la Royal Academy de Londres à été l’une des premières touchées par la fermeture des aéroports. Les organisateurs de l’exposition qui a pris fin le 18 avril 2010 ont rencontré un certain nombre de problèmes pour le retour des œuvres prêtées. L’exposition qui a attiré plus de 400 000 visiteurs comprenait des œuvres prêtées par quelques 24 pays, institutions et collectionneurs privés, européens ainsi que 22 d’Amérique du Nord.
Une autre exposition, celle de Frida Kahlo au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles qui s’est également terminée le 18 avril a connu des problèmes similaires. Les conservateurs du principal prêteur, le musée Dolores Olmedo de Mexico qui devaient faire le voyage en Belgique pour vérifier l’état des œuvres ont dû annuler leur déplacement et ont confié la tâche à leurs homologues belges – supervisés par des fonctionnaires de l’ambassade du Mexique. Les œuvres ont ensuite été envoyées par route au Martin Gropius Bau de Berlin où elles doivent être présentées à partir du 30 avril.
Plusieurs autres expositions, notamment dans des galeries, présentaient des cimaises vides en raison d’oeuvres non acheminées. Par exemple, la galerie Sadie Coles à Londres qui consacrait une exposition à l’artiste américain Sam Durant, a dû reporter son inauguration prévue initialement le 21 avril.
Dernier exemple : la foire d’art de Chicago qui se tient du 30 avril au 3 mai 2010. Les expéditions par avion des participants européens auraient dû arriver une semaine avant l’ouverture de la foire. 30 des 150 exposants sont européens. Seuls dix ont pu expédier leur marchandise et il n’est pas encore certain que les vingt autres puissent participer à la foire.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Quelques conséquences des perturbations aériennes pour le monde de l’art
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €