Raconter l’histoire des migrations pour mieux comprendre l’identité française : tel est le défi relevé par le nouveau Musée national de l’histoire de l’immigration, qui ouvre ses portes le 17 juin au sein du Palais de la Porte Dorée.
Désormais riche d’une collection de près de 6 000 objets et œuvres, le musée, au terme d’un travail scientifique long et exigeant, a choisi de rompre avec la logique thématique du parcours précédent pour proposer un cheminement chronologique en onze dates clés, à travers lesquelles la « grande histoire » de l’immigration entre en résonnance avec des parcours de migrants, de 1685, date de la révocation de l’édit de Nantes et de la promulgation du Code noir en France par Colbert, jusqu’à aujourd’hui. Le nouveau musée, qui se déploie sur près de 2 000 m2 et s’adresse aussi aux plus jeunes, est par ailleurs jalonné d’œuvres d’artistes contemporains, tels Kader Attia ou Barthélémy Toguo, qui interrogent les notions de frontières, d’identité, de désir et de désillusion ou d’exil, tout en abordant les questions post-coloniales.
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Un nouveau Musée national de l’histoire de l’immigration
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°765 du 1 juin 2023, avec le titre suivant : Un nouveau Musée national de l’histoire de l’immigration