La nomination en mai dernier d’Olivier Poivre d’Arvor à la présidence de la Corderie Royale – Centre international de la mer, à Rochefort, n’est pas sans lien avec ses fonctions de président du Musée national de la marine et d’ambassadeur chargé des pôles et des enjeux maritimes.
La Corderie Royale voisine avec le Musée national de la marine qui se compose de cinq autres sites en France dont celui de Paris. La mer est par ailleurs depuis son enfance un élément consubstantiel à son existence. Les vacances passées chez ses grands-parents à Trégastel, en côtes d’Amor, à naviguer et à lire, « ont nourri ses envies de mer » qui ne l’ont jamais quitté. Sa carrière dans la diplomatie et dans l’écriture littéraire l’a conduit à vivre sur d’autres rivages. Il prépare actuellement la 3e Conférence des Nations unies sur l’océan, organisée à Nice en juin 2025, et vient de publier chez Stock Deux étés par an, une fable sur la mer et les pôles en 2048, vus par un couple de sternes arctiques. Avec la Corderie Royale ce sont d’autres projets, d’autres engagements qui se profilent. Il envisage en effet divers développements du site. « Je voudrais en faire un lieu international sur les relations entre les hommes et la mer, et sur les enjeux maritimes », dit-il. Il souhaite également y développer un programme d’expositions sur les grands fleuves du monde et faire en sorte que la frégate Hermione, actuellement en rénovation à Bayonne, « revienne le plus rapidement possible à Rochefort » où elle a été construite.
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Olivier Poivre d’Arvor, président de la Corderie Royale
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : Olivier Poivre d’Arvor Président de la Corderie Royale