PARIS
PARIS [15.07.09] – Après des tentatives de négociation, l’Etat français a finalement décidé de revendiquer en justice le jubé de la cathédrale de Chartres appartenant aujourd’hui à l’antiquaire parisien Philippe Carlier, en invoquant un décret daté de 1789.
Les jubés des cathédrales, tribune et clôture séparant le chœur liturgique de la nef, sont très rares en France. À un tel point que lorsque l’on a appris que le marchand d’art Philippe Carlier possédait un important fragment de celui de la cathédrale de Chartres, datant du XIIIe siècle, et acheté sur le marché en 2002, l’Etat a décidé de récupérer cette pièce unique.
Mais les deux parties ne sont pas parvenues à s’entendre sur le montant d’une transaction, l’Etat étant disposé à payer 1 million d’euros tandis que l’antiquaire en exigeait au moins 2,3. D’après le journal Libération, l’Etat a changé de stratégie et s’est adressé à la justice en s’appuyant sur le décret du 2 novembre 1789 de l’Assemblée constituante. Ce dernier déclarait les possessions de l’Eglise les biens nationaux.
À l’heure actuelle, la procédure judiciaire est toujours en cours.
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L'État revendique un fragment du jubé de la cathédrale de Chartres détenu par un marchand
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