Accueillant près de 300 000 œuvres, les réserves du Musée du quai Branly se déploient au niveau bas du jardin sur près de 6 000 mètres carrés. Destinées aux chercheurs, scientifiques et universitaires, elles sont facilement accessibles grâce à de larges allées séparant les rayonnages. Véritable nouveauté dans le monde de la muséographie, la partie abritant les 9 500 instruments de musique d’Afrique, d’Asie, des Amériques et d’Océanie est visible depuis l’extérieur à travers la tour de verre de 24 mètres de haut conçue par Jean Nouvel (lire le JdA n°225, 18 novembre 2005). La proximité de la Seine a soulevé le problème de la conservation d’objets organiques, particulièrement sensibles à l’humidité. Lors de la construction, c’est une véritable fortification souterraine qui a été édifiée autour des sous-sols du bâtiment. L’ensemble a été rendu totalement étanche au moyen de cuvelages qui protègent des infiltrations du fleuve, situé à quelques dizaines de mètres. En cas de crue exceptionnelle, le musée assure que la totalité des réserves pourrait être évacuée en vingt-quatre heures.
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Le musée sort de sa réserve
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°233 du 17 mars 2006, avec le titre suivant : Le musée sort de sa réserve