Paris - Une fois n’est pas coutume, c’est à Paris cet été qu’il faudra aller pour trouver du dépaysement.
Créé il y a vingt-sept ans, le festival Paris Quartier d’été change de direction, avec désormais à la barre Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, tous deux issus des arts du cirque et par ailleurs directeurs du Monfort, porte de Vanves. À cette occasion, le festival change de nom pour un plus sobre « Paris l’été ». Avec cependant toujours la même idée forte : diffuser pendant trois semaines le spectacle vivant dans l’espace urbain. Théâtre, danse, cirque, arts de rue, musique se déploient ainsi du Louvre au lycée Jacques-Decour, dans le IXe arrondissement, de la Maison de la radio à l’esplanade de la Grande Halle de La Villette.
Le 17 juillet, le rendez-vous est lancé avec une « battle de styles » à l’auditorium de Radio France, qui verra s’affronter danseurs hip-hop, contemporains, classiques et circassiens. Les 18 et 19 juillet, Avignon s’invite dans la Cour carrée du Louvre : le public pourra y assister gratuitement à la projection des pièces phares du festival. Puis c’est dans la cour du lycée Jacques-Decour, au pied de Montmartre, que l’on pourra assister à un spectacle du chorégraphe brésilien Guilherme Botelho, à une pièce adaptée du Château de Kafka, ou encore à un duo intense entre la danseuse indienne Shantala Shivalingappa et le chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui.
La magie investit l’espace public avec le Projet fantôme d’Étienne Saglio, inventeur d’une mystérieuse créature volante qui planera au-dessus du parc Georges-Brassens, dans le XVe arrondissement. Fin juillet, le jardin du Musée Picasso convie la compagnie de cirque MPTA, tandis qu’à la Maison de la radio Mathieu Bauer, accompagné de quatre musiciens et comédiens, propose un DJ set mixant sons réels, tubes disco et dialogues célèbres. Conçu comme une « performance exutoire » à l’adresse de danseurs amateurs, un « Bal Pulse » est organisé le 22 juillet place Baudoyer, derrière l’Hôtel de Ville. Enfin, pour les plus contemplatifs, une « boîte à livres » baptisée Confesse voyage à travers la ville pour proposer chaque matin des lectures, de Philip K. Dick à Marguerite Yourcenar.
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Paris se met en scènes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Paris se met en scènes