C’est un grand coup frappé par le Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture cet été : offrir à Landerneau, et à la Bretagne, une rétrospective Picasso.
Quelque deux cents œuvres de Picasso, provenant toutes de la collection de sa dernière femme, Jacqueline, ont fait le déplacement. Réussissant à couvrir la quasi-totalité de sa production, l’exposition évoque en neuf parties les moments forts dans la création du maître, de ses premiers pas de peintre, en Espagne, à ses derniers élans créatifs sous le doux climat de la Côte d’Azur. Ces derniers instants sont les mieux illustrés, du fait même de la provenance de la collection prêteuse. La section consacrée aux femmes assises donne la mesure de l’étendue du talent de Picasso. Les portraits de Jacqueline se déclinent ici en plusieurs versions et variations chromatiques, laissant transparaître la tendresse du peintre pour son modèle. Les céramiques de Vallauris, quant à elles, viennent rappeler au visiteur que la rencontre de Pablo avec Jacqueline a eu lieu dans les ateliers de la manufacture de céramiques Madoura, pour laquelle celle-ci travaillait. Si le propos de l’exposition se veut très conventionnel – après tout, l’œuvre du génie catalan ne semble plus avoir beaucoup de secrets, et beaucoup de choses ont déjà été écrites et montrées –, il permet un premier contact aisé avec l’œuvre de Picasso. Dans la droite ligne des précédentes grandes expositions monographiques présentées aux Capucins (Giacometti, Chagall), celle-ci devrait faire du bruit à Landerneau et au-delà.
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Pablo picasso en terre bretonne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Pablo picasso en terre bretonne