Si vous vous rendez, cet été, à Aarhus, la capitale européenne de la culture 2017, ne manquez pas de visiter le Musée Ovartaci, du nom d’un des plus éminents de ses patients, Louis Marcussen dit Ovartaci (1894-1985), qui a passé cinquante-six ans interné à l’hôpital psychiatrique d’Aarhus.
Ce musée d’Art brut est l’un des plus importants d’Europe. Asger Jorn (qui fit cadeau de deux œuvres de ce créateur à la collection de l’art brut) et Jean Dubuffet figuraient parmi les visiteurs de l’institution hébergée dans des bâtiments de l’hôpital universitaire sis à Risskov. L’institution, qui réunit plus de neuf mille œuvres créées par des patients de l’hôpital et par des personnes souffrant de maladies psychiatriques, est, cet été, le point névralgique d’un cycle de dix expositions qui a pour cadre le musée et plusieurs autres lieux de la ville d’Aarhus, dont le parc des affaires, Incuba, le Centre des sciences et le parc de l’Agro Food. Les amateurs d’Art brut retrouveront, à travers ces dix expositions, les étranges et inquiétantes figures féminines longilignes d’Ovartaci, ses figures sexuées à la peau verte et aux oreilles de chat, pourvues d’ailes de libellule. Mais aussi quelques-uns des artistes les plus éminents de la collection dont Baukje Zijlstra, Jens Jorgen Boje et Olga Larsen (1897-1972), connue pour ses tapisseries en laine et en coton figurant des diables « croqués » dans leur vie quotidienne.
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Ovartaci hors les murs
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Ovartaci hors les murs