Lecture. Il y a un peu moins d’un an, Le Journal des Arts lançait une nouvelle formule qui a rencontré un grand succès auprès des lecteurs.
Aujourd’hui c’est au tour de son site Internet de bénéficier d’une nouvelle interface. Plus moderne, plus aéré, plus ergonomique, faisant une large place aux illustrations, LeJournaldesArts.fr a été totalement redéveloppé, notamment pour s’adapter à l’affichage sur les écrans des smartphones. La page d’accueil et les rubriques sont également beaucoup plus riches en informations. L’un des points faibles des sites d’actualité réside dans leur caractère éphémère : plus un site est alimenté, moins les articles sont visibles et il faut en connaître l’existence pour les rechercher dans les archives.
LeJournaldesArts.fr a les défauts de ses qualités : mis à jour quotidiennement, voire plusieurs fois par jour, il offre aux articles un temps d’exposition limité. Voilà pourquoi nous avons à la fois multiplié les sujets et varié les thématiques affichées, afin de permettre aux internautes de ne rien perdre d’une information importante publiée par exemple deux jours plus tôt, mais aussi de faciliter la navigation « découverte ».
On attribue souvent au Web, et à ses liens hypertextes, une vertu de sérendipité, c’est-à-dire la découverte faite de façon inattendue. Mais c’est une fausse sérendipité ; à l’usage on constate que le lecteur numérique consulte seulement les articles d’une même thématique.
C’est ici qu’un journal papier, à commencer par Le Journal des Arts, permet des rencontres fortuites. Qu’il le feuillette ou le lise linéairement, un professionnel des musées sera interpellé par un article sur le marché de l’art, tandis qu’un amateur d’art contemporain sera attiré par un sujet « société ». Car si Le Journal des Arts est un journal destiné aux professionnels et amateurs « pointus », il couvre un large spectre de préoccupations. Cet élargissement de la focale est un formidable atout pour qui aime la sérendipité.
L’autre vertu d’un journal papier est qu’il est plus approprié à la lecture de longs articles fouillés, du moins pour ceux qui ont grandi avec le papier. Le JdA va accentuer le positionnement éditorial entre ses deux supports, entrepris depuis quelques années : l’actualité immédiate sur le site (y compris le vendredi et le week-end comme le suppose un vrai quotidien sur l’art) et les enquêtes dans le quinzomadaire. Et avec les 50 000 archives de L’œil et du Journal des Arts depuis 1994, le JdA.fr constitue une base documentaire sur l’art inégalée.
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Vraie et fausse sérendipité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°495 du 16 février 2018, avec le titre suivant : Vraie et fausse sérendipité