Impossible de dessiner le portrait de Dominique Chevalier, sans évoquer le clan qui l’entoure. Son grand-père et son père, d’abord, qui ont créé puis fait prospérer une entreprise de restauration de tapis et tapisseries.
Son frère jumeau avec qui il a repris l’affaire avant de la lui céder il y a quelque temps. Sa femme, Nicole de Pazzis-Chevalier, qui l’a aidé à surmonter un drame familial et à développer l’activité d’antiquaire en tapisseries et tapis anciens, installée sur le prestigieux quai Voltaire à Paris. Aujourd’hui la galerie fait partie du trio de tête mondial dans cette spécialité rare. Et puis, bien sûr, Alexandre, Céline et Amélie-Margot, trois de leurs quatre enfants, qui les assistent quotidiennement pour les expertises, les présentations ou les expositions.
Dominique est un infatigable voyageur. Quand il ne se précipite pas sur une « adresse » en Amérique du Sud susceptible de détenir une précieuse tapisserie, il arpente les villages iraniens. Car depuis quelques années il fait fabriquer en Iran, avec son complice Ali Bayat, des tapis artisanaux sur commande. Le succès est tel que cette activité égale aujourd’hui l’ancienne. Malicieux, bavard, avec un ego surdimensionné – c’est lui qui le dit –, Dominique est aussi un homme de terrain. Pour mieux s’assurer de la qualité de sa production, il apprend le farsi.
1946
Naissance à Neuilly-sur-Seine.
1975
Prend la direction de l’entreprise familiale de conservation et de restauration de tapisseries et tapis.
1980
Création de la galerie Chevalier. Mariage avec Nicole de Pazzis.
1989
Préside l’Association des antiquaires du Carré Rive Gauche.
2001
Fonde Parsua, éditeur de tapis contemporains
2008
Membre du bureau du syndicat national des Antiquaires après en avoir été le président en 2001.
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Dominique Chevalier - Le chevalier persan
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°622 du 1 mars 2010, avec le titre suivant : Dominique Chevalier - Le chevalier persan