Signe de jeunesse, l’histoire de l’art africain est encore largement écrite par les marchands et collectionneurs. Car même si les musées et les multiples expositions temporaires sont en passe de l’institutionnaliser, elle est peu ou pas enseignée dans les universités.
Jacques Kerchache (1942-2001) est l’exemple type de ces personnages mixtes. Galeriste, aventurier, collectionneur averti, il sut convaincre Jacques Chirac de créer le Quai Branly. En 1988, il supervise la première édition de L’Art africain chez Citadelles & Mazenod, apportant son œil d’expert et sa photothèque.
Vingt ans plus tard, cette réédition classe toujours l’ouvrage dans la catégorie des livres de référence plutôt que d’initiation. Plusieurs essais abordent les thématiques habituelles des arts premiers : art ou objet de culte ?, l’expressivité de la statuaire, la place de l’artiste, définition d’une esthétique africaine. Peut-être aurait-il fallu délaisser le ton un peu trop universitaire et mieux soigner la correspondance entre le texte et les nombreuses et remarquables illustrations pour en faire un ouvrage plus accessible.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Jacques Kerchache, Jean-Louis Paudrat, Lucien Stéphan : L’Art africain
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°603 du 1 juin 2008, avec le titre suivant : Jacques Kerchache, Jean-Louis Paudrat, Lucien Stéphan : L’Art africain