Natures intérieures

Par James Benoit · L'ŒIL

Le 26 juin 2017 - 152 mots

Essai -  Qu’est-ce que « la peinture » ? L’ouvrage concret d’un peintre ou bien l’entité idéale issue du monde des idées vers laquelle il conviendrait de tendre ? Aux derniers jours d’une longue vie consacrée à peindre, Jean-Pierre Allix, écrivain, invite le lecteur à une conversation solitaire, ouverte et sensible sur ce que sont les chemins de la création.

Les siens. Avec beaucoup d’humour et une profonde humilité qui traduisent à chaque ligne et en chaque pensée un retour sur soi d’une grande honnêteté humaine et artistique, il évoque sa démarche vers une transcendance de l’imaginaire qui prendrait comme prétexte le réel. Son écriture limpide et sincère donne l’impression d’avoir le privilège d’un entretien direct avec l’artiste. Le retour n’est pas possible. L’homme n’est plus. Mais quelque chose de sa personnalité intime semble traverser ces lignes. Et nous tenons entre nos mains quelques savoureuses clefs sur ce que nous aurions pu nous en dire.

Jean-Pierre Allix,
L’homme qui croyait peindre des paysages,
Albin Michel, 162 p., 15 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Natures intérieures

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque