Plus jeune sœur de Napoléon Ier, Caroline Murat, surnommée « la capricieuse », a été une commanditaire et une collectionneuse hors pair.
Née en 1782, elle devient reine de Naples en 1808. Elle acquiert même le titre de régente, quelque temps plus tard, lorsque son époux, le général Joachim Murat, part en campagne militaire. Napoléon affirme à son égard : « De toute ma famille, c’est celle qui me ressemble le plus. » Si la jeune femme s’illustre tôt sur le plan politique, sa part dans le domaine culturel a longtemps été sous-estimée. Tandis que son mari est considéré comme le pionnier de l’unification italienne, voire d’une pensée européenne, ses talents de mécène font de Caroline Murat l’une des principales instigatrices du néoclassicisme et de l’anticomanie qui marquèrent le début du XIXe siècle. Ainsi, peintures et sculptures, mais aussi meubles, bronzes, costumes et collection d’archéologie sont présentés dans cette exposition du palais Fesch comme une étude de sa personnalité et de ses relations avec les membres de sa famille. La cadette des Bonaparte ne tient pas salon, néanmoins, Caroline Murat entretient de nombreuses relations avec le monde de l’art et des lettres. L’étude de ses collections est finalement un prétexte pour se représenter clairement les goûts dominants sous le premier Empire.
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Murat, la capricieuse
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°703 du 1 juillet 2017, avec le titre suivant : Murat, la capricieuse