LOS ANGELES (ETATS-UNIS) [07.01.09] – Face au mauvais état des peintures murales de Los Angeles, considérée comme la capitale de l’art mural, des artistes et des associations se mobilisent pour préserver ce patrimoine.
En raison d’un manque d’entretien et de l’ampleur prise par les taggers, les peintures murales qui font la fierté de Los Angeles et de leurs auteurs, sont menacées.
Le Social and Public Art Resource Center a commandé en 1990 une centaine de peintures dont 60% sont aujourd’hui détériorées, estime Judy Baca, artiste et co-fondatrice du SPRAC. Ses membres tentent d’alerter les autorités municipales auxquelles ils reprochent d’abandonner ces œuvres d’art publiques que la ville a pourtant commanditées. « Nous avons besoin d’un système de valeur qui pénalise davantage la destruction d’œuvres de ce type que le vandalisme d’un mur blanc » souligne Judy Baca dans le Los Angeles Times.
Le SPARC vient récemment de rassembler 1,5 millions d’euros, provenant de l’Etat, de la ville et du Santa Monica Conservancy pour restaurer le « Great Wall of Los Angeles », une des plus célèbres peintures de la ville. La municipalité s’est dite très préoccupée par ce problème et entend lancer un programme pour restaurer et conserver ce patrimoine.
Des artistes tels que Ernesto De La Loza, auteur d’une peinture intitulée « Résurrection », ont décidé de restaurer eux-même leurs œuvres. Ernesto De La Loza a en effet raison d’être sceptique quant à l’engagement de la ville dans cette action, puisque les autorités menacent le propriétaire du mur d’une amende si la peinture ne disparaît pas ou si elle n’est pas rénovée.
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Mobilisation pour sauver les peintures murales de Los Angeles
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