BEAU LIVRE. Werner Hofmann, ancien directeur de la Kunsthalle de Hambourg, spécialiste de Friedrich, Goya et Degas, dresse dans cet ouvrage original une généalogie de l’art fantastique.
À travers une succession de petites monographies qui conduisent le lecteur de Jérôme Bosch à Paul Klee, et même à Sigmar Polke, l’auteur tente de dégager les règles qui régissent tout art fantastique peint, dessiné ou gravé, et dont il trouve l’une des premières expressions dans deux lettrines enluminées des Moralia in Job de Dijon du xiie siècle : le « Q », art d’imagination, opposé au « I », art d’imitation. Magnifiquement illustré, le texte est savant, quelquefois difficile, mais jamais ennuyeux. À lire, pourquoi pas, avant de visiter l’exposition Redon.
Werner Hofmann, L’Art fantastique, Imprimerie nationale, 320 p., 98 euros.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°634 du 1 avril 2011, avec le titre suivant : Werner Hofmann, <em>L’Art fantastique</em>»