Le mystère Rodin : l’homme, l’artiste
MONOGRAPHIE - Après une biographie remarquée d’Auguste Rodin, parue chez Flammarion en 2004, Véronique Mattiussi livre un nouvel opus sur l’artiste. Non pas une somme documentée – ce qu’elle fit il y a huit ans –, mais un manuel contre les faux-semblants. Dans la salutaire collection « Idées reçues » du Cavalier Bleu, l’auteur dissèque le mythe Rodin en trois moments successifs : l’homme, l’artiste et l’œuvre.
Comme autant de topiques, treize adages éprouvés sont autopsiés, parmi lesquels « Rodin exécutait lui-même ses marbres », « Rodin a été le bourreau de Camille Claudel », « Le Baiser reste le chef-d’œuvre de l’artiste ». Certains sont vrais, d’autres faux. Certains sont des sophismes, d’autres des réalités. Manière d’ébranler nos convictions ou, au contraire, de conforter nos présomptions, car c’est un art que de savoir habiter les lieux communs et de mettre en quarantaine nos jugements hâtifs. Du haut de cet ouvrage sobre, Véronique Mattiussi parvient, avec une science concise et une plume enlevée, à transformer des évidences en certitudes. Et cela est rare.
Véronique Mattiussi, Auguste Rodin, Le Cavalier Bleu, Collection « Idées reçues », 128 p., 9,95 euros
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Véronique Mattiussi, Auguste Rodin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°646 du 1 mai 2012, avec le titre suivant : Véronique Mattiussi, Auguste Rodin