En 2016, Vera Székely (1919-1995), céramiste et sculptrice ayant vécu dans l’ombre du travail de son ex-mari Pierre, revivait à travers une première biographie que Daniel Léger faisait paraître chez Bernard Chauveau.
Quatre ans plus tard, c’est à son œuvre de renaître grâce à la monographie que l’auteur lui consacre, cette fois, aux éditions Norma. Céramiste inventive dans les années 1950, travaillant au sein du groupe de décorateurs qu’elle constitue avec Pierre Székely et André Borderie – dans lequel l’artiste a du mal à exister –, elle prend son autonomie à partir des années 1960 pour ouvrir sa pratique à la tapisserie, au métal, au bois et, plus tard, au tissu. Parfois monumentales, ses sculptures vont peu à peu se détacher du sol pour prendre possession de l’espace. Abondamment illustré, cet ouvrage rend justice à une plasticienne injustement oubliée que l’on se réjouit de voir enfin réhabilitée.
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Vera Székely
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°740 du 1 janvier 2021, avec le titre suivant : Vera Székely