PHOTOGRAPHIES. Leurs noms sont encore confidentiels, mais leurs images sont de plus en plus diffusées dans les magazines, les festivals, les musées et les galeries.
Les photographes chinois contemporains, portés par un marché en excellente santé, ont assurément le vent en poupe. Pourtant, leur histoire reste à écrire dans la langue de Molière. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Que font-ils ? C’est à ces questions que ce livre, agrégation de portfolios de cinquante-neuf photographes nés entre les années 1950 et 1980, tente de répondre.
Pour dégager quelques lignes de force de cette photographie aussi complexe et diverse que le pays est grand, l’auteur, critique et historien de la photographie, a réuni les travaux par thèmes, dont l’urbanisation, la mémoire, le corps et les traditions. Et tant pis si les frontières entre eux sont ténues, le choix des photographes est pertinent, qui va de Yang Yi et sa série sur le barrage des Trois-Gorges à Zhang Xinmin et son reportage sur l’exode rural des Chinois, en passant par Zhang Dali et son travail historique sur le trucage par la censure. Seule ombre à la photo, les légendes, qui n’ont pas été traduites de l’anglais vers le français en même temps que les textes.
Gu Zheng, La Photo chinoise contemporaine, Eyrolles, 334 p., 42 euros.
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Une précieuse introduction à la photo chinoise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°647 du 1 juin 2012, avec le titre suivant : Une précieuse introduction à la photo chinoise