ROMAN Un artiste contemporain radical décide, pour sa nouvelle exposition dans un centre d’art en Espagne, de pousser plus avant son processus créatif.
Un étudiant aux beaux-arts, qui a découvert l’œuvre de cet artiste lors de ses études, devient son assistant pour l’occasion. Commence alors une plongée dans les affres d’une création violente et perturbante, où l’assistant devient acteur d’actes qu’il réprouve. Comment faire pourtant pour passer outre ses aversions et se plier aux volontés de l’artiste ? Comment accepter que l’art n’ait pas de limites ? Le roman projette hélas un peu trop de fantasmes quant à une supposée violence de l’art contemporain. Heureusement, mis à part ces clichés, l’auteur pousse plus loin l’analyse des comportements sociaux et nous interroge : devons-nous, en général, rester spectateurs du cynisme ?
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Une difficile évasion
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Miguel ángel Hernández, Tentative d’évasion, Seuil, 302 p., 21,50 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°681 du 1 juillet 2015, avec le titre suivant : Une difficile évasion