Documentaire Le film commence à la National Gallery, salle 30, devant La Toilette de Vénus de Velázquez, et se termine au Prado devant le chef-d’œuvre absolu du peintre espagnol, Les Ménines.
Entre les deux, le musicien et chanteur Arthur H nous sert de guide en reconstituant la carrière et l’œuvre du peintre préféré de Philippe IV, roi d’Espagne. On ne trouvera pas dans ce film de nouvelle lecture de Velázquez, tous les chapitres connus de la vie du peintre étant ici repris, mais une atmosphère particulière qui, grâce au texte, à la voix du narrateur et à l’environnement sonore, s’enrichit d’une pointe de mystère et de mélancolie. Porté par la voix grave d’Arthur H qui fait merveilleusement écho à la profondeur des ombres de Velázquez, le documentaire alterne les images tournées sur les lieux où vécut l’artiste (Séville, Rome, etc.) et les détails d’œuvres. Jamais statique, la caméra se rapproche, observe, ausculte ici le coup de couteau donné par une suffragette anglaise à la Vénus ; puis repart, se plante ailleurs sur le portrait du roi, qu’elle fait revivre grâce au morphing. Ce nouvel opus des éditions Arte est assurément l’un des beaux numéros de la collection « Art » qui accompagne les grandes expositions du Grand Palais.
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Une atmosphère particulière
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Abonnez-vous dès 1 €Diego Velázquez, ou le réalisme sauvage, de Karim Ainouz, 52 min, 19,95 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°679 du 1 mai 2015, avec le titre suivant : Une atmosphère particulière