Il y a les livres d’histoire de l’art que leurs auteurs pimentent avec une intrigue plus ou moins bien ficelée. Et il y a les romans policiers qui se déroulent dans les milieux de l’art. Requiem pour Cézanne appartient à la seconde catégorie en y ajoutant une singulière attention aux œuvres et aux courants artistiques.
Le roman débute le 4 juin 1908, alors que l’on célèbre l’entrée au Panthéon d’Émile Zola. Un vieux monsieur vient déposer à proximité des lieux un tableau qui s’avérera être un portrait de Zola par son ami Cézanne. Dans le même temps, la sœur de Cézanne est grièvement blessée lors d’une tuerie dans un restaurant tandis que son fils Paul est enlevé. L’amie de ce dernier, Lalie, se lance à sa recherche.
Le tempo rapide du récit, les multiples rebondissements, tout concourt à tenir en haleine le lecteur jusqu’à la dernière page. Mais cette plongée dans le Paris des Brigades Mobiles, est aussi une plongée dans la peinture de Cézanne. Mis à part l’intrigue fictive, le monde cézannien est reconstitué avec une évidente recherche d’exactitude. Bertrand Puard n’en est pas à son premier essai. Il collectionne même les succès puisque l’un de ses ouvrages a obtenu le prix du roman policier de Cognac. Il signe ici un remarquable polar culturel.
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Un polar autour de l'oeuvre et de la vie de Cézanne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°583 du 1 septembre 2006, avec le titre suivant : Un polar autour de l'oeuvre et de la vie de Cézanne